- Dans le cas d'une impulsion moyenne de réduction de 0,4% du déficit jusqu'en 2032, la croissance potentielle ne peut rester égale à 1% jusqu'à cette date, si la croissance réelle est de 0,5%.
- Dans le cas d'une impulsion moyenne de réduction de 0,8% du déficit jusqu'en 2021, la croissance potentielle ne peut jusqu'à cette date rester égale à 1%, si la croissance réelle est égale à 0% jusqu'à cette date.
Sur la base d'une estimation de croissance potentielle à 0,8%, en gardant le même niveau de déficit budgétaire, en 2012 qu'en 2011, la croissance 2012 de la zone euro aurait pu être de 0,8%, le déficit budgétaire s'élever à 4,1% et la dette à 88/1,028+4,1=89,70%.
La stratégie qui a été choisie amènera cependant d'après les prévisions du Fmi (Sapir 10-2012, rapport Fmi: Niveau de la dette publique, WEO p.28), pour 2012 à un endettement de 93,6% et un déficit budgétaire de 3,3%, et une récession d'au moins -0,4%.
A long terme l'objectif d'un retour à l'équilibre du déficit budgétaire est un exercice périlleux, car il impliquera probablement, si le rythme est celui imposé par le Tscg:
- Un diminution des capacités de production
- Une augmentation chômage
- Une diminution de la croissance potentielle.
Il y a aussi beaucoup d'autres facteurs qui entrent en jeu (politique monétaire, mode de financement de la dette, réglementation financière, politiques structurelles, coordination entre les états..).
Cependant pour concilier autant que possible le maintien de la croissance potentielle avec l'objectif à plus ou moins long terme de réduction du déficit budgétaire, à défaut de pouvoir mener des politiques contra cycliques, on devrait retenir un niveau de déficit budgétaire intermédiaire entre celui imposé implicitement par le TSCG et le maintien du solde budgétaire à son niveau actuel.
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